Périnatalité et accompagnement de la femme enceinte à Lons le Saunier
Prise en charge de la femme enceinte
Chez la femme enceinte , et en post partum (après accouchement) le système hormonal est chamboulé, le corps aussi. Le traitement ostéopathique va contribuer à ce que l'organisme retrouve son équilibre plus rapidement, y apportant plus de fluidité.
Le traitement ostéopathique à pour objectif d'être un point d'appui pour le corps afin d'aller vers l'auto régulation de l'ensemble de nos systèmes corporels, équilibrant ainsi la santé physique et émotionnelle.
L'ostéopathie n'est donc pas juste un traitement de la symptomatologie, mais bien un équilibrage de l'ensemble de nos systèmes .
L'ostéopathie pour les femmes enceintes
La grossesse est un état particulier de bouleversement pour la mère mais aussi pour toute la famille.
Favoriser la physiologie ainsi que l'équilibre corporel, émotionnel et physiologique est le principal but de l'ostéopathe.
La grossesse entraine de constantes adaptations sur l'ensemble de l'organisme corporel et physiologique afin d'être le plus optimum face au développement de l'embryon puis du foetus.
Le vécu de la mère durant cette période va laisser une empreinte sur son enfant, c'est ce que l'on appelle la mémoire cellulaire. C’est pourquoi la prévention primaire pédiatrique commence déjà in utéro.
La spécificité de l’ostéopathie est à la fois d'avoir un toucher subtil, précis et efficace. La femme enceinte sur le plan biochimique est gorgée d’eau. Cette imprégnation va engendrer des transformations tissulaires qui impliquent pour l’ostéopathe une adaptation des traitements sur tous les plans. Le bouleversement émotionnel qu’elle subit tout au long de sa grossesse vont lui permettre de tisser son lien avec bébé et peuvent aussi la mettre en difficulté si elle n’est pas suffisamment accompagnée durant cette période.
Comment se déroule une séance d'ostéopathie pour femmes enceintes ?
Concernant le suivi, il va s'adapter à chaque patiente en fonction de ses besoins.
Il est toutefois important de commencer assez tôt le suivi avec une consultation au 4ème mois qui va laisser à l’ostéopathe plus de possibilités thérapeutiques que si la femme arrive en fin de grossesse.
Une consultation au 6ème mois peut être également intéressante pour prévenir le passage de la phase critique hormonale de la grossesse.
Elle permettra également l’adaptation de la croissance du bébé et aussi de détecter comment elle envisage l’accouchement afin de lui donner les informations complémentaires et adapter son suivi en collaboration avec les autres professionnels de santé (sage-femme, médecin généraliste ou gynécologue).
Enfin, une autre consultation autour du 8ème mois peut s’orienter sur l’arrivée du bébé et faire les derniers ajustements mécaniques et tissulaires avant la naissance.
L’ostéopathie ne dispense en aucun cas d’un suivi obstétrical conventionnel.
Les symptômes comme la congestion veineuse ou lymphatique des jambes ou du petit bassin, le reflux gastrique, les troubles du sommeil sont considérés comme des troubles normaux engendrés par la grossesse. Dès lors, l’ostéopathie, par son champ de compétences, trouve parfaitement sa place dans le parcours de soins de la femme enceinte améliorant ainsi sa prise en charge, son confort corporel fluidique et émotionnel, en préparant son bassin et son système neurovégétatif pour faciliter le déroulement du travail et de l’accouchement.
Le suivi pendant la grossesse et accompagnement sur les trois trimestres
L'ostéopathie permet de restaurer la mobilité du bassin ainsi que celle de l’abdomen afin d’améliorer la souplesse des tissus environnants, et de vous redonner plus de liberté de mouvement et d'espace dans votre corps en plein changement.
Premier trimestre
La prise en charge en ostéopathie permet d’optimiser les régulations neurovégétatives et d’agir ainsi sur : - les nausées, vomissements, troubles du transit, lombalgies et l’irritabilité dû aux variations hormonales.
Second trimestre
L’expansion de l’utérus repousse les viscères de l’abdomen vers le foie, les poumons et l'estomac; limitant ainsi les mouvements du diaphragme.
Cela peut entraîner des troubles vasculaires ainsi que des contractions.
Troisième trimestre
Les séances auront une action sur l’équilibre général du corps et par ricochet sur l'équilibre émotionnel de la maman et aussi du foetus.
Les consultations du dernier trimestre peuvent aussi bien être pour un confort global que pour une symptomatologie spécifique tel que les douleurs rachidiennes et digestives, les reflux gastro-oesophagiens, la fatigue, le syndrome canal carpien ou encore les sciatiques souvent rencontrés à cette période.
Post Partum / Suite de Couche
Le terme post-partum désigne la période qui succède à l’accouchement
et durant laquelle le corps, modifié par la grossesse et l’accouchement, subit des changements destinés à créer un lien fort via le système hormonal entre la mère et son enfant.
Cette période à pour but de retrouver un équilibre dans l'ensemble des systèmes corporel et émotionnel de la mère.
Il débute après l’accouchement et dure 6 à 8 semaines.
La consultation ostéopathique est fortement conseillée dans les semaines qui suivent la naissance, favorisant le confort dans l’allaitement, traite et soulage les douleurs persistantes :
- douleur de coccyx *coccygodynie,
- accouchement long et difficile,
- baby blues * fatigue et déprime,
Mais aussi pour les motifs plus spécifiquement liés à l’accouchement :
- efforts d’expulsions,
- expression abdominale,
- épisiotomie et suites de péridurale,
- césarienne,
- stress,
- forceps.
Et enfin optimiser le corps afin de restaurer une posture de confort.
Un sentiment de fatigue et de déprime trouve parfois son origine dans un corps bouleversé par l’accouchement. De plus, la péridurale, bien que très efficace pour les douleurs, peut laisser une cicatrice interne au sein de la colonne vertébrale, et provoquer à terme des maux de dos ou des maux de tête persistants.
Il est important de rééquilibrer le bassin après l’accouchement, car au moment de la naissance il est rarement sollicité de façon symétrique. La rééducation du périné doit se pratiquer sur un bassin le plus équilibré possible pour avoir une efficacité maximum.
Le travail Cranio-Sacré et plus précisément le travail sur le bassin dans sa globalité en déroulement tissulaire (sacrum, ailes iliaques, pubis et tissus mous avoisinants) optimisera la rééducation périnéale et favorisera ainsi un retour à la normale rapide liée aux activités de la vie courante.
Mes conseils
Les jours suivants l’accouchement, privilégiez la détente et la reconnexion à soi.
En attendant d’avoir terminé la rééducation périnéale, pratiquée avec votre kinésithérapeute ou sage-femme, protégez votre posture :
- ne soulevez rien de plus lourd que votre bébé tant que la rééducation du périnée n’est pas terminée,
- ne vous levez pas d’un lit ou d’un canapé en rapprochant votre buste de vos jambes, surtout si vous avez subi une césarienne,
- utilisez une table à langer haute, et pliez les jambes pour vous baisser afin de ne pas sur-solliciter votre dos,
- ne recommencez pas le sport avant la fin de la rééducation périnéale.
- positionnez bien votre dos en nourrissant bébé, et pensez bien à alterner droite / gauche lors de chaque nouvel allaitement ou biberon ( afin d' éviter que bébé ne prenne des postures de confort créant par la suite des torticolis ou méplats* plat sur un côté du crâne),
Après la naissance, bébé est connecté à sa mère, il ressent ainsi la casi totalité de ses émotions si ce n'est leurs intégralités.
Il est par conséquent capital de vous ménager et de prendre soin de vous,
pas seulement pour vous, mais pour vous deux.
Réalisation & référencement
